Une vraie visite du Jardin des Plantes de Montpellier, pour les élèves de terminale bac professionnel Conduite de Productions Horticoles
Avec le retour des cours en présentiel, les élèves de terminale bac professionnel Conduite de Productions Horticoles ont visité le Jardin des Plantes de Montpellier le 7 mai après-midi, accompagnés par Isabelle Leoncini et Francesco Picasso. C’est Monsieur Didier Morisot, un des responsables de la taxonomie et graineterie, qui a été notre guide de ce haut lieu de la botanique, qui est à la fois jardin botanique, jardin historique et jardin universitaire.
Pour en savoir plus sur le Jardin des Plantes nous vous recommandons de visiter leur site internet. Les élèves ont découvert des arbres et des plantes remarquables, ayant eu accès à des parties du jardins qui ne sont pas ouvertes au public en permanence. Nous remercions ici le Jardin des Plantes de son accueil, et les élèves vous présentent ci-dessous quelques plantes.
A l’entrée du jardin nous avons retrouvé un Butia yatay, que nous avions déjà rencontré au pied de la citadelle Joffre.
Dès le début de la visite nous avons vu que de nombreux spécimens sont étiquetés avec QR Code; il s’agit du projet Smart’Flore de Tela Botanica.
Le premier arbuste emblématique a été Phillyrea latifolia, ou filaire à larges feuilles, dont le tronc est plutôt original car il est creux et biscornu. Les visiteurs du jardin y mettent des vœux écrit sur des petits papiers, ou des pièces porte bonheur.
A l’autre extrémité de la « Montagne de Richer », nous avons vu un grand pistachier lentisque, Pistacia lentiscus, autre arbuste commun dans les garrigues montpelliéraines, mais surtout un très viel arbre de Judée, Cercis siliquastrum, bel arbuste méditerranéen à la floraison violette spectaculaire en fin d’hiver. Ce spécimen est un des plus vieux arbres du jardin. Ayant été recepé, ses troncs ne sont pas aussi âgés que ses racines.
Nous sommes passés par une porte de service accédant une partie actuellement fermée au public. Nous y avons vu un beau palmier de Californie, un Washingtonia robusta, dont les vieilles palmes ne sont pas coupées, comme à l’état naturel.
On nous a ensuite ouvert les portes de l’Orangerie, dont la restauration est terminée, et qui devrait bientôt rouvrir au public. Nous avons pu y voir à l’entrée une belle Erythrine crête de coq, Erythrina crista-galli, bel arbre décoratif qui résiste en situation abritée, et de beaux Cycas en pots (Cycas du Japon, Faux palmier, Palmier de la Paix, Sagoutier, Sagou du Japon : Cycas revoluta) ainsi que d’autres membres de la famille des Cycadacées.
En face de l’Orangerie, nous avons arpenté « l’Ecole Systématique », où les végétaux sont classés par familles botaniques pour découvrir la classification systématique.
Ensuite, nous nous sommes rendus sous l’incontournable Ginkgo biloba, ou Arbre aux 40 écus, planté en 1795!
De passage dans « l’Ecole Forestière », nous nous sommes arrêtés devant l’Oranger des Osages, ou Maclura pomifera, de la famille des Moracées. C’est donc un cousin américain du mûrier, mais qui produit des fruits bien plus gros et bien plus durs. Deux autres spécimens anciens se trouvent à Montpellier, un sur l’esplanade Charles de Gaulle, et un à la Vallette, à Agropolis, au bord du Lez.
Pour clôturer en beauté cette visite qui aura été trop courte et qui mériterait d’être renouvelée, nous avons eu accès à la « serre Martins ». Elle abrite de nombreuses plantes de climats désertiques, des plantes grasses et succulentes, des cactus, et des plantes à caudex, toutes très résistantes à la sécheresse.